Republiques sovietiques intergalactiques
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Republiques sovietiques intergalactiques

Siege des republiques sovietiques intergalactiques de l'univers 37
 
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 Chroniques de Capukin

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capukin
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capukin


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MessageSujet: Chroniques de Capukin   Chroniques de Capukin Icon_minitimeMer 16 Mai - 18:23

Je suis Capukin, seigneur incontesté de Bruxelles, une planète riche et prospère. Mes vaisseaux silloneront un jour l'Univers, et ce jour sera le début de mon avènement. Voiçi mon histoire:

Il y a de cela 25 ans, ma mère cria. Elle expulsa l'air de ses poumons de la même façon qu'elle m'expulsa de son corps: avec un sentiment de joie et de douleur. L'infirmière en chef du royaume, au service de mon père le seigneur Jag me prit dans les mains, vérifia mon état et ma santé, puis me confia à une nouvelle pour qu'elle puisse me laver. Malgré l'agitation qui régnait autour de moi, et mes cris de nouveau-né, les cris de ma mère se gravèrent dans ma mémoire. Sa souffrance dura toute la nuit, et, au petit matin, la nouvelle tomba: elle ne pourra plus jamais donner vie à un autre enfant que moi.
La nouvelle accabla mon père durant une longue période. Le fait que je fusse le seul héritier possible le plongea dans la peur la plus totale: si je mourrais durant mon enfance de quelque façon que ce soit, la planète serait confiée à des étrangers. Il refusait cela, et m'entoura de jouets, de couvertures, de médecins et de tendresse durant toute ma jeunesse, qui passa d'un trait. Je ne garde qu'un souvenir brouillé de toute cette période, car je ne faisais rien d'exceptionnel en ce temps-là, mon père refusant de condamner le royaume en me laissant courir un risque. Je restais donc au château, où l'on m'appris mes lettres et mes chiffres, le soir, au coin de la grande cheminée.

Le jour de mon dixième anniversaire, ma mère se fâcha contre mon père, car elle ne supportait plus de me voir enfermer au château alors que tous les autres enfants jouaient dehors. Mon père lui rendit des mots cruels, lui rappelant que c'était de sa faute si je ne pouvais pas jouer avec les autres. Ma mère fondit alors en larmes et, mon père, pour s'excuser, lui promis d'aller voir les Touts Possibles, ce supercalculateur qui prévoyait l'avenir de façon déconcertante. Nous saurions alors ce qui m'arrivera.
Nous partîmes donc deux jours plus tard avec nombre de bagages, car la route était longue, et que mon père ne voulait pas imposer sa présence dans la demeure des habitants.
Nous arrivâmes une semaine après, en n'ayant rencontré aucune présence hostile dans le royaume, ce dont mon père était fier: grâce au système de sphères-caméras circulant dans sur toute la planète et enregistrant le moindre des mouvements de chaques Bruxellois en rue, le taux de criminalité avoisinait le néant. Il restait toutefois quelques petits malins qui se croyaient capables de déjouer la surveillance numérique, mais nous les retrouvions à chaque fois.
Le chemin à parcourir à pied pour arriver aux Touts Possibles était long, et nous avions à notre droite la paroi de la montagne, et à gauche un précipice qui réprimandait sévèrement chaque faux pas.
Nous arrivâmes bon gré mal gré à l'entrée de la caverne où se trouvait le supercalculateur. Une secrétaire androïde nous fit alors patienter dans une grande salle d'attente, chose dont mon père n'avait pas l'habitude. Mais, devant le Destin, le seigneur n'est qu'un gueux. Nous attendîmes trois heures, voyant des Bruxellois sortant de la pièce avec, soit un air de grande lassitude, soit une expression de bonheur intense. Il ne nous fût pas difficile de deviner ceux qui allaient vers les épreuves, et ceux qui n'y allaient pas.

Lorsque ce fut notre tour, à mon père et à moi, je m'aperçus brusquement que mon coeur battait plus rapidement que d'habitude, et que la main que me tendait mon père tremblait légèrement. Je m'étonnai, car je ne voyais pas mon père comme un peureux, et il m'a toujours semblé juste et courageux.
Nous entrâmes dans la pénombre de la salle, tout juste repoussée par les petites lumières accrochées au mur. Une esorte de prêtre, habillée en blanc et jaune pâle, symbole du savoir sur Bruxelles, et nous demanda la question que nous voulions poser. Ce fût mon père qui s'avança, et il questionna alors le supercalculateur sur ma destinée :
- Quel est l'avenir de mon fils, demanda-t-il de sa voix grave. Je devinai un léger tremblement dans sa voix.
Le prêtre encoda la question, et le supercalculateur se mit alors à ronronner, comme s'il était heureux que nous lui posions cette question. Le prêtre pianota sur son clavier. Il parut alors étonné de la réponse, bien qu'il n'y avait pas assez de lumière pour que je puisse en être sûr. La réponse tomba comme un couperet pour mon père:
- Cet enfant tuera son père et épousera sa mère, dit-il d'une voix neutre. Il me sembla alors que l'esprit de mon père eut quitté son corps. Pour ma part, je n'en croyais pas mes oreilles. Je regardai autour de moi, en proie à une agitation soudaine, cherchant une quelconque trace de sourire chez le prêtre, mais il n'y en avait pas. Mon père me prit alors par la main sans un mot, il me fit traverser la salle d'attente en courant. Arrivés dehors, il me dit d'une voix blanche et presque inaudible:
- Il faut que tu me pardonnes !
Il me prit alors par l'épaule, me fit pivoter et me poussa dans le ravin avec force, en poussant un cri de désepoir.
-Papaaaaaaa... !

Suite une autre fois.

J'aimerais avoir des commentaires pour que je puisse améliorer la suite de mon histoire. En vous remerciant pour votre patience.
Capukin.
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MessageSujet: Re: Chroniques de Capukin   Chroniques de Capukin Icon_minitimeMer 16 Mai - 18:53

Mon histoire se situe dans un passé très proche, où les technologies actuelles n'existent pas. Bruxelles, de par son annexion à URSI, va faire un gigantesque bond dans la technologie et la science. Mais je suis bluffé que tu connaisses le mythe d'Oedipe.
Mais ne t'inquiètes pas, je ne me souvient que du début de l'histoire. Si la suite concorde, je tiens donc à m'en excuser.

Je vais essayser de tenir le rythme, mais ça ne va pas être facile. Je m'excuse donc déjà du retard éventuel.

Capukin
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MessageSujet: Re: Chroniques de Capukin   Chroniques de Capukin Icon_minitimeJeu 17 Mai - 12:26

Je connais plein de monde qui ne sait même pas comment on écrit ça, de plus, j'expiquerais cette technologie dans la suite.
Ne soyez pas si impatient !
Je vais sûrement poster la suiteaujourd'hui.
Capukin.
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MessageSujet: Re: Chroniques de Capukin   Chroniques de Capukin Icon_minitimeJeu 17 Mai - 19:46

Voiçi la suite de mes histoires sur Bruxelles. N'hésitez pas àme dire ce qui va et ce qui ne va pas. De plus, n'oubliez pas que l'histoire à une suite, il est donc normal que je ne vous dise pas tout maintenant.
J'ai aussi raccourci cette partie, comme demandé sur le forum.

Bonne lecture,
Capukin.

Je m'évanouis à l'instant où mon père me poussa. Dans mon esprit, tout était confus: comment pourrais-je tuer mon père, lui qui a toujours été bon et tendre avec moi ? De plus, j'étais totalement incapable de me battre, mon père jugeant les armes beaucoup trop dangereuses pour un successeur royal forcé ! Je n'étais ni sportif, ni spécialement intelligent, et incapable de tuer une mouche ? Comment les Touts Possibles pouvaient-ils prévoir que je tuerais mon père ? Cette idée me poursuivit longtemps, alors que je tombai. Bizarrement, je n'avais pas une sensation de chute, mais plutôt de bien être total.`Était-ce ce que l'on ressent lorsque l'on va mourir. Soudain, je ne pensais plus à rien, et mon esprit se vida. Il me sembla que toutes mes pensées et mes préoccupations, tous mes soucis s'évanouirent en un coup. Je ne pensais plus à rien.

Je me reveillai dans un lit de bois, bien différent à ce dont j'étais habitué. Le matelas était dur et sale, et je n'avais qu'une couverture trop courte pour me couvrir. J'ouvris les yeux doucement, plus méfiant et craintif que curieux, et je vis une petite pièce, sans doute une chambre. Une petite cheminée, une ou deux chaises disposées près d'une table en bois, une caisse d'où sortait des vêtements et un coin avec des ustensiles. La personne qui m'avait recueillie avait sûrement des moyens pour avoir dans sa chambre tout ce qu'il fallait pour vivre, même un coin pour se laver près de la porte. Le plafond était un mélange de pierre et de plastique kcallien. Ce n'était pas grand, mais c'était une chambre. Il ne fallait pas plus grand. Soudain, j'entendis un aboiement d'un chien que je n'avais pas vu. Il était allongé sous la table, et me regardait de ses grands yeux noirs. J'ai toujours aimé les animaux, contrairement à la grande majorité des habitants de la forteresse de mes parents. Je me dirigeai donc vers l'animal quand un homme fit irruption dans la pièce.
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MessageSujet: Re: Chroniques de Capukin   Chroniques de Capukin Icon_minitimeSam 19 Mai - 13:55

Voici la suite de ma vie tant attendue ( lol! ).
Capukin.

Un homme entra par la porte en bois.
" Qu'est-ce qui ce passe, ici ?, demanda l'inconnu d'une voix grave. Tiens, dit-il en me voyant réveillé, mais c'est notre p'tit gars qu'est d'bout !"
Il se tourna alors vers le chien, et lui dit d'un ton joyeux: "C'est gentil d'm'avoir averti que l'gamin, i's'était réveillé. Il aurait pu partir d'un coup qu'on l'aurait même pas vu." Soudainement, j'appréciais beaucoup moins cette bête, qui m'avait dénoncé. Je restais donc debout, les bras balants, ne sachant pas quoi faire, quand l'homme me posa une question: " Dis donc, t'es qui toi ? Depuis deux jours que t'es là, et je sais pas quoi t'es." Il me regardait fixement, attendant très vraissemblablement une réponse à sa question. Mais que devais-je lui dire ? S'il ne m'avait pas reconnu, devais-je lui dire que j'étais l'héritier royal ? D'un côté, je n'avais aucune envie de rester avec cet homme, qui n'était sûrement qu'un serviteur. Devais-je lui demander de me conduire vers son maître ? D'un autre côté, si mon père avait voulu me tuer une fois, il n'hésiterait pas à recommencer, et cette fois de façon définitive. Alors que je me disais cela, des larmes se mirent à couler le long de ma joue. Mon père, mon propre père avait essayé de m'éliminer ! En qui pouvais-je avoir confiance, maintenant ?
Prenant mes larmes de tristesse comme des larmes de détresse, le serviteur me dit: "Allez, p'tit gars. Faut pas pleurer parcque tu te rappelles de rien ! T'as quand même fait une chute de plus d'cent mètres ! C'est pas rien, à ton âge. À n'importe quel âge d'ailleurs !, dit-il d'un ton rieur, en s'adressant à son chien, qui aboya avec lui, comme pour rire de sa "blague". Je vais te garder avec moi, dans ma maison, jusqu'à ce qu'tu r'trouves ta mémoire."
Quoi, ce truc dans lequel j'étais était une maison ? Mais comment est-ce possible ? De plus, ce n'était pas un serviteur, mais plutôt un homme qui vivait délibérément dans ce trou ? Toutefois, l'occasion était trop belle, et j'acquiéçai doucement de la tête à sa proposition de rester avec lui quelques temps.
Son visage s'élargit d'un grand sourir, et il se présenta sous le nom de Leur, bûcheron de son état ! Ceci expliquait donc son physique.
Il était taillé comme un boeuf: de larges épaules, des cheveux en bataille, des mains grandes comme des assiettes, des muscles proéminents et un sourire toujours pésent aux lèvres. Il inspirait vraiment confiance, sauf, bien sûr, si on le rencontrait au fond d'un bois, la nuit, et une bonne grosse hache à la main. Mais pour l'instant, il me semblait plutôt de bonne humeur. Ce qui n'était pas plus mal ! Il me dis que son chien n'avait pas de nom, qu'on l'appelait simplement le chien. Il me dit qu'il avait été dans l'armée du roi étant plus jeune, et qu'on lui avait appris à manier toutes les armes possibles, ainsi que la plume. Il savait apparement écrire et calculer, ce qui lui était indispensable pour tenir ses comptes de ventes sans se faire plumer au passage ! Il vivait ici depuis fort peu de temps, mais qu'il avait tout de suite été accepté par les gens du village tout proche. Il était bien bâti, et il pouvait donc toujours rendre de petits services aux habitants, ce qui expliquait qu'il fût si bien vêtu !
De nouveau, je regardai la chaumière, et me rendis compte que, s'il fallait bien un coup de balai par-ci, par-là, elle était en effet bien construite. Ce Leur n'était sûrement pas l'homme le plus détesté au monde par les villageois.
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MessageSujet: Re: Chroniques de Capukin   Chroniques de Capukin Icon_minitimeDim 20 Mai - 19:16

Et voici la suite de mes chroniques.

Après s'être présenté, il me demanda si je savais qui j'étais. Je lui répondis que non, que je ne me souvenain de rien plus loin de mon réveil. Il me proposa alors de manger quelque chose, tout en restant alongé pour ne pas me fatigué. Il m'appota du pain frain et du jambon penadant que je me mis au lit, contraint de ne pas bouger alors que je n'avais rien.
Il se passa comme cela une semaine. Tout les jours, il m'ordonnait de ne pas bouger de mon lit, sauf peut-être pour aller aux toilettes et pour me dégourdir les jambes. Il me laissait chaque jour un plat différent pour le dîner*, et nous mangions ensemble le soir. Son chien le suivait partout, où qu'il aille: dans la forêt, au village, dans sa chambre, et même une fois aux toilettes, mais je n'en suis pas sûr.
Àprès cette semaine, il m'autorisa enfin à me lever, et à marcher de façon normale. Les habitudes de malade que j'avais prises commençais à m'énerver, et je fut content de pouvoir aller où je voulais. Nous passâmes le déjeuner ensemble, puis il me demanda si je voulais aller avec explorer les alentours. Je lui répondis sincèrement que rien ne me ferais plus plaisir, car je ne savais pas du tout où je me trouvais exactement, étant donné que je n'avais jamais quitté mon lit très longtemps pour me balader.
Lorsque nous sortîmes, nous prîmes la direction d'un sentier que j'avais déjà remarqué auparavent. Il prenait aparement la direction du village, car au fur et à mesure que nous avancions, la foule des marcheurs augmenta progressivement, ainsi que la taille du santier, qui se transforma d'abord en route, puis en grande voie pouvant acceuillir des antigravs légers. C'est lorsque nous vîmes les premières habitations que je me rendis compte de la dangerausité de ce village: si Leur ne m'avait pas reconnu, les villageois avaient certainement vu au moins une fois mon visage sur leur holécran. J'avais remarqué que Leur n'en avait pas, ce qui expliquait sans doute qu'il ne sache pas qui j'étais.
Je demandai donc à Leur de ne pas commencé par visiter le village, mais plutôt la forêt et les alentours de sa maison isolée. Là, au moins, je ne risquai pas de voir quelqu'un qui me reconnaisse: il fesait très sombre dans les bois, même en plein jour. Si quelqu'un passait, il ne me reconnaîtrait sûrement pas.
Nous nous dirigeâmes donc vers un autre chemin, qui s'enfonçait vers une autre partie de la forêt. Pendant que nous marchions, il me demanda soudainement si je voulais qu'il m'éduque. Il avait déjà été convenu qu'il m'apprendrait à lire et à écrire, mais il me proposa aussi de m'apprendre les secrets des plantes, ainsi qu' à me battre. J'hésitais, car je ne savais pas quelle utilité pouvait m'apporter de savoir que fesait chaque plante, mais la nécéssité de savoir me battre me fit acquiécé. Si un jour je prenais la route seul, je devrais savoir me défendre contre les dangers éventuels, bien que les caméras de mon père circulent partout sur la planète. Je demandais néanmoin comment se faisait-il qu'il connaisse l'harbologie. Il me rpondit laconiquement, me disant que sa mère lui avait appris très jeune, et qu'il avait eu le temps d'apprendre avant de s'engager dans l'armée de terre de mon père. Je me promis de lui demander plus de détail ce soir, si nous avions du temps.
Nous arrivâmes sur son lieu de travail en quinzes minutes. C'était une large clairière, qui fesait au moins mille mètres carrés.
" - Dis-moi Leur, demandais-je soudainement. Pourquoi travailes-tu comme bûcheron alors que la planète possède plein de robots qui peuvent le faire à ta place ?
- Vois-tu, mon fils, nous sommes ici dans un coin perdu de la planète, et il n'y a personne pour s'occuper de nous. On ne nous envoie aucuns robots pour faire le travail manuel à notre place. Il faut donc que quelqu'un le fasse. Les villageois sont contents de mon travail, je suis fier de mon travail, et le monde est bien ainsi. D'ailleurs, si je te propose de t'apprendre à te défendre, c'est parce qu'aucune caméras de surveillance ne vient par ici. C'est un endroit assez inintéréssant du point de vue des dirigeants: il n'y a aucune richesse naturelle, aucunes grandes villes et aucuns nobles importants. Il faut donc que tu saches te défendre en cas de ..."
Juste à ce moment-là, nous entendîmes un bruit. Leur me dit de m'arrêté et, l'instant suivant, un flèche en titane se planta dans l'arbe qui se trouvait devant moi. Nous vîmes alors apparaître un groupe de brigands, avec un air pas sympa du tout.
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MessageSujet: Re: Chroniques de Capukin   Chroniques de Capukin Icon_minitimeLun 21 Mai - 21:27

Et voici la suite de mon histoire de la vie, peut-être un peu plus courte que la dernière fois, mais bon :

Le groupe se rapprochait de nous pas à pas. Personnelement, j'étais terrifié, mais Leur parraissait trouver ça drôle.
"- Toi, tu ne bouges pas de là tant que je ne te dis pas de bouger !
- Mais ...
- Il n'y a pas de mais ! Ces gens sont dangereux, et je vais veiller à ce qu'ils ne le soient plus durant un long moment, me dis Leur avec un petit sourire.
- Et s'ils s'en prennent à moi ? demandais-je d'un ton de défi, s'ils s'en prennent à moi avant que tu ne puisses intervenir, je fais quoi ? J'attends patiement que la mort vienne me chercher ?
- Ne t'enquiète donc pas, dis-il en se détournant de moi comme s'il avait plus important à faire, ce qui était le cas, je vous le concède, la mort ne viendra pas pour toi ..."
Il disparut alors de mon champ de vision en un instant ! Je n'avais jamais vu personne se déplacer aussi vite ! Il réapparut derrière un bandit, et la ferme intention de le tuer flambait dans ces yeux. Le brigand n'eu pas le temps de crier que déjà un poignard lui transperça la gorge, sans aucune résistance. Le chef cria alors de se regrouper de et partir en courant, mais il n'eu pas le temps d'aboyer son ordre, et sa voix se perdit dans un fontaine de sang, son cerveau ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Leur était à plus d'une dizaine de mètre une seconde avant, et il passait maintenant à sa prochaine victime ! Des fantômes de peur planaient devant les yeux de sa victime, mais celle-ci n'eu pas le temps de les voir. Leur laissa son arme enfoncée dans la cage thoracique de son adversaire avant de la reprendre et de chercher des yeux le dernier des bandits. Les muscles de son coups saillaient, mais nulles gouttes de sueurs ne perlaient son front, comme s'il ne fesait rien d'autre que de marcher. Il le vit soudain derrière moi, et je me tournais alors: une grosse brute se tenait à quelques pas de moi, sans que je ne l'eusse entendue ni vue. Leur me cria de courir vers lui, mais la peur m'empêchait de penser. Alors, pour bouger et courir ...
Un large sourire illumina son visage lorsqu'il comprit que j'étais à sa merci. Je m'apprétais à m'évanouir lorsqu'une ombre se dégagea de l'arbre sur laquelle elle était collée.
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MessageSujet: Re: Chroniques de Capukin   Chroniques de Capukin Icon_minitimeMar 22 Mai - 22:45

Le bandit continua d'avancer. Il était grand et musclé, pas l'air intelligent, mais quand on possède ces muscles-là, on peut s'en passer. L'ombre s'avança vers mon adversaire, qui lui s'avançait vers moi. Le coup partit alors. Je vis ma vie filer devant mes yeux, ça a été rapide, je vous l'accorde, puis mon géant d'adversaire s'écroula comme une masse. Ouf, me dis-je, cette fois, c'est pas pour moi ! Trop heureux de pouvoir encore respirer, j'oubliai de regarder mon sauveur, et il s'était déjà enfui avant que je ne puisse m'en apercevoir. Leur vint alors près de moi. Il avait apparement ramassé ses babioles, babioles qui m'avaient néanmoins sauvé la vie. Il siffla alors brusquement entre ses dents, et son chien vint le rejoindre calmement, sans se soucier du cadavre ensanglanté qui se trouvait non loin de là.
" - Leur, quoi que tu puisses me dire ou m'inventer, tu ne pourras pas me convaincre que tu n'étais qu'un simple petit soldat heureux de sacrifier sa vie quand tu étais jeune. "
Leur avança, ignorant ma question, et prit le chemin du retour.
" - Leur, tu n'as pas répondu à ma question !, lui dis-je de façon prononcée, au cas ou ma voix forte et aigüe en plein milieu d'un bois pouvait passer inaperçue, et qu'il ne m'aurait donc pas entendu. Cependant, même moi était peu convaincu de cette excuse.
- Non, gamin, je n'ai pas répondu à ta question. Même un sourd s'en serait rendu compte ! Ce que j'ai vécu dans ma jeunesse ne concerne que moi, et certainement pas un gamin perdu et amnésique que j'ai recueilli sous mon propre toit et qui tient maintenant à m'arracher des secrets que je ne peus pas lui révéler. Je vieux de te sauver la vie, me dis-t-il en me regardant dans les yeux, et je n'attends pas que tu puisses me rendre la pareil, heureusement d'ailleurs, glissa-t-il sarcastiquement, mais au moins fiche moi la paix si tu ne sais rien faire d'autre !
Là dessus, il accéléra la cadence, si bien que je fût obligé de trotiner pour suivre Leur. Triste spectacle, que de voir un prince héritier courir derrière un bûcheron qui faisait deux fois sa taille. Mais sa pique m'atteignit profondément, et je ne pûs m'empêcher de Leur n'avait pas tort ! Depuis une semaine que j'étais avec lui, et je n'avais encore rien fait pour le remercier du temps qu'il me consacrait quotidiennement. Je me rendis compte que je devais être une charge pour un homme seul, et que seul sa bonté assurait ma survie ! Et voilà que j'allais lui demander des secrets sur sa vie ! Et qui plus est des secrets qu'il ne pouvaient pas révéler - ce qui correspond tout de même à la grande majorité des secrets. Je me promit de remédier à cela le plus tôt possible en apprenant ce qu'il fallait pour pourvoir à mes besoins les plus stictes.
C'est avec cette résolution que je rentrais à la propriété de Leur. Je remarquai alors que Leur possédait un petit potager, et un cheval qui paîssait à quelques centaines de mères de là. Bizarre, me dis-je, que je ne l'ai jamais vu ni entendu ! Enfin bon. En entrant, je me dirrigeai directement vers Leur pour lui demander des excuses sur mon comportement de toute à l'heure. Il me répondit avec un grand sourire qu'il avait déjà oublié, mais qu'il fallait toujours respecter les secrets des autres, sous peine d'une grande colère. Ayant vu ce dont il est capable dans un bois sans même remuer un sourcil, je me demandai ce que cela devait être quand il était en colère.
Néanmoins, je n'ai jamais oublier ces paroles, car elles furent le début d'un long enseignement sous la gouverne de Leur, qui devint mon ami, mon professeur, mon confidant, et, je m'en apperçois maintenant, mon seul vrai père.
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